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Les Retrouvailles de la plus haute tour

 

 

 

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8. LES RETROUVAILLES DE LA PLUS HAUTE TOUR

 

 

 

Pagani aujourd'hui n'est plus le chat qui s'en va tout seul. Comme toujours, il vit avec deux femmes qui le protègent et une femme qui l'aime : sa mère, " pour qui je suis un mari ", Annaléna, " pour qui je suis un fils ", et Annie-Claude, sa jolie épouse: " Ma secur, ma femme, ma fille. " L'ancien enfant gáté des medias est devenu, en France comme en Italie, un chanteur reconnu. Mais pas assagi : il continue à mourir de trae avant d'entrer en scène, à saluer le plus maladroítement du monde, à se demander anxieusement comment faire comprendre à quelques centaines de personnes venues pour prendre leur pied qu'il ne s'agit plus de brandir le poing mais de l'ouvrir, déjà, pour prendre la main du voisin. Il ne veut pas d'un faisceau de solitudes individuelles papillonnant autour d'un gourou sous projecteurs, mais d'un réseau de consciences autonomes -- et critiques -- participant à la méme aventure, et la prolongeant autant que faire se peut après le speetacle. C'est difficile, mais il faut essayer. Et quand un spectateur, sur le trottoir de minuit, dit à un- autre : " C'est à vous que j'ai donné la main pendant le concert ? ", c'est toujours ga de gagné. Comment créer des lendemains qui ne gémissent pas dans les arbelés des goulags, comment empécher la dictature de s'installer au nom et à la place du prolétariat, comment construire avec ce que Nietzsche demandait superbement: " Le moins d'Etat possible " ? Jamais un coup de dé n'abolira le hasard, jamais une chanson ne changera le monde. Mais on peut d'ores et déjà travailler à l'avènemcnt d'un socialiste biodégradable et autorégulateur : Pagani y croit de toutes ses forces. Il se veut vecteur d'idées, beaucoup plus que créateur. Il utilise un langage descriptif, simple, pour faire passer le plus d'idées justes au publie : " Nous ne sommes pas si nombreux, du cóté de l'inforlìiation. Au fond, je n'ai jamais écrit qu'une seule chanson, Sérénade, dans laquelle je dis : inieux vaut crever d'amour que rester vierge. Je veux jouir aujourd'hui, et cesser de répercuter mes frustrations sur les autres. "

 

Ici et maintenant, Pagani réve d'un millénaire où les ceuvres d'art ne laisseront plus de traces, où les aujourd'hui brilleront de fulgurations aussi merveìlleuses qu'éphémères. L'art n'est qu'un passe-temps désespéré à cóté de l'acte d'amour. " Notre plus belle toile, c'est notre drap de lit ", répète-t-il à qui veut l'entendre. Ce n'est pas lui qui mènera " une vie originale comme une photocopie ". Entre le chianti de l'amitié, les éclairs de l'amour fou et la passion de se faire, en public, marchand des quatre-salsons du bonheur, Arlequin de la tendresse, Polichinelle de l'espoir nécessaire, Pagani est parti pour ne plus s'arréter. En ce moment, il prépare une gigantesque symphonie juda71que avec le musicien Ennio Moricone (célèbre pour sa collaboration avec Sergio Leone) où se succéderont des tableaux folkloriques à la Chagall, des ballades pour enfants faites uniquement de lieux et de dates de pogroms, de dialogues entre Marx et Molse, de comptines de celui qui se révait musicien... Pagani semble s'éloigner de plus en plus des escarcelles dorées où fleurissent les sauclssons pour hit-parades à minettes énamourées.

Le furet de Mon Sud ne passera plus jamais où l'attendaient les Musicoramas à la mode et les " Midi-trente " aux échalottes : il ne sera plus dans le vent, il sera le vent ; plus dans la course, mais avec les spectateurs ; pas militant de parti, mais militant de la vie. J'aime que l'ambition d'un baladin du monde occidental qui ne sait plus à quelles certitudes se vouer, ait choisì de suivre l'étoile. D'or ou de rive : dans la lutte inéluctable et pernianente du principe de plaisir et du principe de réalité, Pagani a choisi de se faire plaisir en formulant sur tous les tons, sur tous les temps, la symphonie du quotidien.

 

Ce n'est qu'un au-revoir mes frères

Ce n'est qu'un au-revoir

Saluez pour moi vos enfants et vos mères

Vous ma famille d'un soir

Ce n'est qu'un au-revoir mes frères

Ce n'est qu'un au-revoir

Couvrez-vous bien car le vent de l'hiver

E, st un voyou qui nous cherche bagarre.

 

 

 

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Update: 16 agosto 2009